Mise en contexte

L’accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive reste un enjeu majeur dans Saint-Michel. Dans le quartier, 30,1 % de la population est à faible revenu contre 21,3 % sur l’Île de  Montréal (1). Ainsi, le budget destiné à l’achat de produits alimentaires est limité pour une partie de la population micheloise. À titre d’exemple, 42,7 % des élèves de 6e année affirment ne pas déjeuner tous les jours.

 

De plus, bien que le quartier Saint-Michel compte 115 commerces d’alimentation, une forte proportion de ceux-ci sont des dépanneurs, créant ainsi un phénomène de marécage alimentaire. Ce phénomène signifie que les commerces alimentaires du quartier ne proposent souvent pas ou peu d’aliments frais et sains. Une large proportion de la population micheloise n’a donc pas accès à des aliments frais et de qualité à distance de marche (soit 500 mètres de son domicile). Également, on constate que 29,7 % des jeunes de 6e année de Saint-Michel consomment de la malbouffe trois fois ou plus par semaine (contre 21,8 % sur l’Île de Montréal). Ils seraient également 22,9 % à consommer des boissons sucrées ou des sucreries tous les jours comparativement à 14,8 % sur l’ensemble de l’Île de Montréal (2).

 

(1) Statistique Canada, Recensement de la population de 2016

(2) Résultat de l’enquête TOPO - Saint-Michel 2017, Portrait des jeunes Montréalais de 6e année du primaire, Direction régionale de santé publique,

CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal


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Chargée de l'espaceNdiogosse Soce n.soce@stmichelensante.org